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NFB Nutrithérapeute certifié CERDEN®

Nutrithérapeute certifié CERDEN®

Avec Cura Vita, devenez Nutrithérapeute certifié CERDEN® ! Notre organisme est le représentant en Suisse du CERDEN® réputé pour la qualité de son enseignement dans le domaine de la nutrition et de la nutrithérapie (médecine nutritionnelle).

Nutrithérapeute
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Le programme d’enseignement de Cura Vita et donc du CERDEN® est le premier à être validé par la Fédération for Education in Europe (FEDE) depuis 2020 – organisation supranationale dotée du statut participatif auprès du Conseil de l’Europe.

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Pratique

Des séquences théorico-pratiques et à thème sont également proposées au cours de la formation. Nous organisons également des live de révision tout au long du cursus. Ces enseignements vous permettra une application immédiate en cabinet, renforçant ainsi l’efficacité de vos traitements.

Didactique

Le suivi de la formation donne un accès permanent à une banque de données alimentée par de nombreux dossiers et études, un système de révision en ligne et bien d’autres ressources scientifiques (E-learning). De plus, l’E-learning du CERDEN® est en constante évolution. De nouvelles ressources sont régulièrement ajoutées durant votre formation.

Intensif

La formation représente plus ou moins 145 heures de cours en horaires décalés (séminaires et E-Learning) et plus de 130 heures d’accès individuels à des banques de données et de compléments aux cours, vidéos complémentaires, etc… + vidéos des cours et support de cours digitaux.

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Détails de la formation

La formation début en octobre chaque année et dure environ 10 weekends étalés sur 2 ans.

Elle se passe en webinaire qui est envoyé aux étudiants après chaque weekend de formation.

Frais de participation

Le minerval comprend : les frais de dossier, d’assurance et d’inscription pour les deux années consécutives, le suivi des séminaires, les supports pédagogiques et les pauses-café (présentiel), l’accès à la plateforme en ligne (E-learning, système de révisions, bibliothèque nutrition / nutrithérapie, replay des séminaires, live de révision, …), l’accès aux examens, votre carte de visite et le référencement dans un annuaire en ligne de professionnels nutrithérapeutes.

Dossier d’inscription

Documents à renvoyer : bulletin inscription (présent dans la brochure Cura Vita) complété et signé, copie du justificatif de validation comme professionnel de santé reconnu, copie recto/verso du document d’identité. Le minerval peut être payé selon les modalités suivantes :

  • 1 versement : 5000 CHF au moment de l’inscription
  • 2 versements : 2500 chF à l’inscription + 2500 CHF au début de la formation

Séminaire 1 : Histoire de l’alimentation
Séminaire 2 : Métabolisme énergétique
Séminaire 3 : Vieillissement & pathologie du vieillissement
Séminaire 4 : Graisses alimentaires
Séminaire 5 : Déroulement d’une consultation
Séminaire 6 : Neuropsychologie et nutrition
Séminaire 7 : Orthopédie et nutrition
Séminaire 8 : Gynécologie, périnatalité et pédiatrie
Séminaire 9 : Système cardio-vasculaire
Séminaire 10 : L’appareil digestif

Un «contrôle des connaissances» est prévu à la fin de la première année.

  • La réussite à l’examen final (fin de deuxième année) est obligatoire pour l’obtention du diplôme de Nutrithérapeute certifié CERDEN®.
  • L’accès au contrôle des connaissances et à l’examen final sont compris dans le minerval.
  • Le week-end d’examen final est également un week-end de cours. Les horaires sont identiques.
  • En cas d’échec à l’examen final, une seconde session est prévue et comprise dans le minerval (aucun supplément).

Un diplôme de Nutrithérapeute certifié CERDEN® – Cura Vita est délivré en fin de cycle après réussite de l’examen final.

Le titre de Nutrithérapeute certifié CERDEN® est un titre protégé par un dépôt légal (N°0930216) et est exclusivement réservé aux professionnels de santé reconnus.

Jean-Philippe RICHTER
Nouredine BEN ABDELKADER
Edwige TELLIER
Marc BRISSAT
Sylvain BURRONI
Patrick CAPELLE
Josiane CILLARD
Aurore COLOMAR
Vanessa DABLEMONT
Marc ETIENNE
Margaux LEFEVRE

Lise-Marie DROSSART
Dominique LAUWERS
Véronique LIESSE
Jean Pierre MANS
Smail MEZIANE
Latifa NAJAR
Ingrid THEUNISSEN
Patricia VAN DER AVOORT
Willy VANDENSCHRICK
Jean-Pol WARZEE
Daniel WUYTS

Pourquoi autant de professeurs ?

Le CERDEN® est fier de son corps professoral. La nutrition et la nutrithérapie sont des sciences en perpé- tuelle évolution avec … parfois des remises en question ! Cela suppose que le discours ne doit et ne peut pas être définitif. Vu le nombre important d’études publiées chaque jour dans notre domaine, l’évolution de la nutrition et de la nutrithérapie est telle qu’il est impossible d’imaginer que la «connaissance» soit détenue par une seule personne aussi compétente soit-elle.

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Comment soigner une inflammation chronique ?

Comment soigner une inflammation chronique ?

Comment soigner une inflammation chronique ? L’inflammation chronique : comprendre le problème   Qu’est-ce qu’une inflammation chronique ?   L’inflammation est une réaction naturelle du système immunitaire face à des agressions comme des agents pathogènes, blessures ou irritations. Normalement, elle protège l’organisme, mais lorsqu’elle devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient nuisible. L’inflammation aiguë est une réponse immédiate, souvent visible (rougeur, gonflement) et temporaire. Elle disparaît lorsque la cause est traitée, favorisant ainsi la guérison. À l’inverse, l’inflammation chronique persiste pendant des mois voire des années. Elle résulte souvent d’une inflammation aiguë mal guérie, entretenue par des agents pathogènes ou des carences micronutritionnelles. Cette inflammation prolongée peut mener à divers problèmes, de douleurs persistantes liées à d’anciennes blessures (tendinites, entorses) jusqu’à des pathologies graves comme des maladies neurodégénératives, troubles psychologiques (dépression, anxiété), maladies cardiovasculaires ou auto-immunes.   Comment l’inflammation chronique affecte-t-elle votre corps ?   L’inflammation chronique est une réponse immunitaire prolongée et excessive. Contrairement à l’inflammation aiguë, localisée et temporaire, elle peut endommager plusieurs organes à long terme. Lorsqu’elle s’installe durablement, le système immunitaire reste constamment activé, libérant continuellement des substances inflammatoires (cytokines comme l’IL-6 et le TNF-α) dans tout l’organisme. Cela provoque un stress oxydatif important, créant un cercle vicieux d’inflammation persistante. Les barrières protectrices de l’organisme, comme la barrière intestinale ou pulmonaire, peuvent être compromises, permettant aux toxines et bactéries d’entrer dans la circulation sanguine. Cela propage l’inflammation vers d’autres organes et perturbe les mécanismes immunitaires de régulation. Le tissu adipeux, notamment en cas d’obésité, aggrave encore la situation en libérant des substances pro-inflammatoires, favorisant ainsi une inflammation systémique de bas grade. Cette inflammation chronique peut engendrer des maladies graves telles que les maladies cardiovasculaires, neurodégénératives (comme Alzheimer) ou encore certains cancers.   Quels sont les symptômes d’une inflammation chronique ?   Signes visibles et ressentis d’une inflammation persistante   Les symptômes d’une inflammation chronique incluent des douleurs persistantes aux articulations ou aux muscles, une fatigue constante, des troubles digestifs tels que ballonnements ou douleurs abdominales, ainsi que des problèmes de peau comme l’eczéma ou le psoriasis, exacerbés par l’inflammation.   Symptômes silencieux à ne pas ignorer   Parfois, l’inflammation chronique progresse silencieusement. Elle peut évoluer discrètement pendant des années avant de se manifester clairement par des maladies graves comme les maladies auto-immunes ou cardiovasculaires. C’est pourquoi une attention particulière aux symptômes subtils et un suivi médical régulier sont essentiels.   Les causes principales de l’inflammation chronique   Facteurs environnementaux et mode de vie   La pollution, une alimentation riche en sucres raffinés, graisses saturées et produits transformés ainsi qu’un manque d’activité physique sont des facteurs majeurs d’inflammation chronique. Ces habitudes favorisent l’accumulation de substances inflammatoires dans l’organisme.   Causes médicales et génétiques   Certaines maladies auto-immunes comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde entraînent une inflammation chronique, tout comme des infections persistantes telles que l’hépatite ou la candidose.     Stress oxydatif et rôle des radicaux libres   Le stress oxydatif dû à l’excès de radicaux libres dans l’organisme est un moteur important de l’inflammation chronique. Ces molécules instables endommagent cellules et ADN, provoquant des réponses inflammatoires continues et accélérant le vieillissement cellulaire.   Comment diagnostiquer une inflammation chronique ?   Tests médicaux pour détecter l’inflammation   Des tests sanguins comme la protéine C réactive ultrasensible (CRP US) ou la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) peuvent détecter une inflammation chronique. D’autres marqueurs spécifiques peuvent être recherchés selon les pathologies suspectées.   Signes cliniques et observation quotidienne   Le suivi clinique régulier des symptômes comme la douleur persistante, la fatigue ou les troubles digestifs reste indispensable. Toutefois, les analyses biologiques restent cruciales pour confirmer le diagnostic.   Les traitements naturels pour soigner une inflammation chronique   Alimentation anti-inflammatoire : un pilier essentiel   Une alimentation adaptée est centrale dans la gestion de l’inflammation chronique. Privilégier légumes verts, baies riches en antioxydants, poissons gras (oméga-3) et noix permet de réduire efficacement l’inflammation. À l’inverse, limiter sucres raffinés, graisses trans et produits industriels est recommandé pour éviter d’aggraver l’inflammation.   Les bienfaits des compléments alimentaires   Certains compléments comme la curcumine (curcuma), les oméga-3 ou les vitamines D et C sont reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Ils agissent en réduisant la production de cytokines pro-inflammatoires et en protégeant contre le stress oxydatif.   Activité physique : un anti-inflammatoire naturel   L’activité physique modérée et régulière (yoga, natation, marche rapide) libère des substances anti-inflammatoires naturelles qui équilibrent la réponse immunitaire, réduisent le stress et améliorent globalement la santé.   Autres solutions naturelles pour calmer l’inflammation   La gestion du stress : un allié contre l’inflammation   Des techniques comme la méditation, la cohérence cardiaque ou les thérapies cognitives comportementales peuvent considérablement réduire les niveaux d’hormones de stress comme le cortisol, diminuant ainsi l’inflammation chronique.   Remèdes maison et approches alternatives   Des infusions anti-inflammatoires à base de gingembre, camomille ou réglisse ainsi que l’aromathérapie avec des huiles essentielles (lavande, eucalyptus citronné) sont efficaces. Les applications locales comme l’argile verte ou les compresses chaudes/froides apportent aussi un soulagement immédiat.   Importance du sommeil réparateur   Le sommeil de qualité est essentiel pour réguler l’inflammation chronique. Dormir suffisamment (7 à 8 heures) permet au corps de se régénérer, diminue les cytokines inflammatoires et renforce l’immunité. Des techniques de relaxation, une bonne hygiène de sommeil et certains compléments (magnésium, mélatonine) facilitent un sommeil réparateur.   Traitements médicaux pour les cas sévères d’inflammation chronique   Les médicaments couramment prescrits   Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les corticoïdes peuvent être prescrits, mais doivent être utilisés avec prudence.   Approches médicales innovantes   Certaines approches, comme l’immunothérapie ou le jeûne intermittent supervisé médicalement, offrent des pistes prometteuses pour réduire l’inflammation chronique sévère. Vous avez des questions ? Contactez-nous Nous vous répondrons au plus vite.
Quels sont les bienfaits du curcuma ?

Quels sont les bienfaits du curcuma ? Découvrez ses vertus pour la santé

about:blank Roadmap éditorial  Partager Fichier Édition Affichage Insertion Format Données Outils Extensions Aide £ % 123 Arial Quels sont les bienfaits du curcuma ? Découvrez ses vertus pour la santé Convertir en tableau   SeptembreOctobreNovembredecembreJanvier Quels sont les bienfaits du curcuma ? Découvrez ses vertus pour la santéActiver la prise en charge du lecteur d’écran Pour activer la prise en charge du lecteur d’écran, appuyez sur ⌘+Option+Z Pour connaître les raccourcis clavier, appuyez sur ⌘barre oblique Quels sont les bienfaits du curcuma ? Découvrez ses vertus pour la santé Les principaux bienfaits du curcuma pour la santé   Action anti-inflammatoire naturelle Le curcuma (Curcuma longa), un rhizome utilisé depuis des millénaires en médecine ayurvédique et traditionnelle chinoise, est de plus en plus reconnu dans la recherche moderne pour ses propriétés anti-inflammatoires. Son principal composant bioactif, la curcumine, est à l’origine de la majorité de ses effets bénéfiques sur la santé. Le curcuma est également un puissant antioxydant, neutralisant les radicaux libres qui peuvent déclencher ou aggraver les processus inflammatoires dans l’organisme. Il aide ainsi à maintenir l’intégrité des cellules et des tissus, en particulier dans les maladies chroniques où le stress oxydatif est une cause sous-jacente majeure. Grâce à ces mécanismes, le curcuma s’est montré prometteur dans le traitement de diverses maladies inflammatoires :  Polyarthrite rhumatoïde et arthrose : Maladies inflammatoires de l’intestin (Maladie de Crohn, colite ulcéreuse) Syndrome métabolique et inflammation systémique Maladies neurodégénératives Cancers Maladies cardiovasculaires   Propriétés antioxydantes puissantes Le curcuma (Curcuma longa), largement utilisé en médecine traditionnelle, est reconnu pour son puissant pouvoir antioxydant. Son composé actif principal, la curcumine, possède des propriétés antioxydantes qui neutralisent les radicaux libres dans le corps, réduisant ainsi les dommages cellulaires et les effets du stress oxydatif. Ce dernier joue un rôle clé dans le développement de nombreuses maladies chroniques et dégénératives.   Amélioration de la digestion et du métabolisme Le curcuma (Curcuma longa), utilisé depuis des millénaires en médecine ayurvédique et traditionnelle chinoise, a des effets bénéfiques sur le système digestif. Son composé actif, la curcumine, joue un rôle clé dans l’amélioration de la digestion, en réduisant les symptômes de troubles digestifs et en favorisant une bonne santé intestinale. Le curcuma agit sur plusieurs niveaux du système digestif, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et cholérétiques (qui favorisent la production de bile).: Stimulation de la production de bile Effet anti-inflammatoire Protection de la muqueuse gastrique Régulation du microbiote intestinal Effet antispasmodique En raison de ses multiples mécanismes d’action sur la digestion, le curcuma est recommandé dans plusieurs troubles digestifs, parmi lesquels : Dyspepsie (troubles digestifs fonctionnels) Syndrome de l’intestin irritable (SII) Colite ulcéreuse et maladie de Crohn Gastrite et ulcères gastrique Problèmes biliaires Flatulences et ballonnements    Bienfaits sur la santé mentale Le curcuma (Curcuma longa), et plus spécifiquement son principal composé actif, la curcumine, a fait l’objet d’un intérêt croissant dans le domaine de la santé mentale en raison de ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, et neuroprotectrices. Bien que les recherches soient encore en cours, plusieurs études suggèrent que la curcumine pourrait jouer un rôle bénéfique dans la gestion de certaines maladies mentales et troubles psychiatriques. Mécanismes d’action du curcuma sur la santé mentale Dépression : La majorité des études sur la curcumine et la santé mentale se sont concentrées sur son potentiel antidépresseur. Plusieurs essais cliniques ont montré que la curcumine, seule ou en complément d’antidépresseurs classiques (comme les ISRS), peut réduire les symptômes de la dépression majeure. Son effet serait particulièrement bénéfique chez les patients souffrant de dépression résistante aux traitements habituels, où l’inflammation joue un rôle significatif. Anxiété : Les propriétés anti-inflammatoires et neuroprotectrices de la curcumine pourraient également la rendre utile dans la gestion des troubles anxieux. Des études animales ont montré que la curcumine réduit les comportements anxieux en modulant les neurotransmetteurs et en réduisant les niveaux de cortisol.Bien que les preuves cliniques sur l’anxiété humaine soient moins nombreuses, les résultats préliminaires sont prometteurs. Maladie d’Alzheimer : Le curcuma est largement étudié pour son potentiel à prévenir ou ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes de la curcumine aident à combattre les plaques de protéine bêta-amyloïde qui s’accumulent dans le cerveau des patients atteints d’Alzheimer.De plus, en augmentant les niveaux de BDNF et en protégeant les neurones contre le stress oxydatif, la curcumine pourrait également améliorer la mémoire et les fonctions cognitives chez les personnes à risque. Troubles bipolaires : Certaines études suggèrent que la curcumine pourrait aider à stabiliser l’humeur chez les personnes atteintes de troubles bipolaires, en réduisant à la fois les symptômes de la phase dépressive et ceux de la phase maniaque. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour confirmer ces effets chez les patients bipolaires. Syndrome post-traumatique (SSPT) : Le curcuma pourrait être bénéfique pour les personnes souffrant de syndrome de stress post-traumatique, car il a la capacité de réguler les niveaux de cortisol et de réduire l’inflammation cérébrale souvent associée à ce trouble.Bien que les preuves cliniques chez les personnes atteintes de SSPT soient limitées, les mécanismes proposés sont prometteurs pour l’avenir. Schizophrénie : Des études animales indiquent que la curcumine pourrait avoir des effets bénéfiques dans le traitement de la schizophrénie en réduisant l’inflammation cérébrale et en modulant les neurotransmetteurs dopaminergiques. Toutefois, les recherches cliniques dans ce domaine sont encore préliminaires et insuffisantes pour tirer des conclusions fermes. La curcumine est bien tolérée par la plupart des gens, mais des précautions doivent être prises chez les personnes sous traitement anticoagulant ou avec des problèmes biliaires.   Profil nutritionnel du curcuma Le curcuma (Curcuma longa), souvent utilisé comme épice, est également prisé pour ses vertus médicinales. En dehors de son composant actif principal, la curcumine, qui est au centre de nombreuses études, le curcuma possède un profil nutritionnel varié comprenant des nutriments essentiels, des vitamines, des minéraux et des composés bioactifs.   Propriétés nutritionnelles et bienfaits pour la santé La curcumine et les autres curcuminoïdes neutralisent les radicaux libres dans le corps, réduisant ainsi les dommages oxydatifs aux cellules, ADN et lipides. Cette action aide à… Poursuivre la lecture Quels sont les bienfaits du curcuma ? Découvrez ses vertus pour la santé
Qu'est ce qui provoque une inflammation de l'instestin ?

Qu'est ce qui provoque une inflammation de l'instestin ?

Qu’est-ce qui provoque une inflammation de l’intestin ? Les origines de l’inflammation intestinale Pourquoi l’intestin est-il si vulnérable ?   L’intestin abrite 70 % des cellules immunitaires du corps et est en contact direct avec des milliards de bactéries et antigènes alimentaires. Cette exposition constante rend la muqueuse intestinale particulièrement sensible aux déséquilibres, pouvant déclencher des réponses inflammatoires exagérées.   Un aperçu des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI)   Les MICI regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH), deux affections chroniques caractérisées par une inflammation persistante de la paroi intestinale. Ces maladies sont souvent associées à des anomalies génétiques, des déséquilibres microbiotiques et des perturbations immunitaires.   Les principales causes d’une inflammation intestinale   Facteurs génétiques et prédispositions héréditaires   Certaines mutations génétiques, notamment celles affectant les gènes NOD2 ou IL23R, augmentent le risque de développer des MICI. Ces mutations perturbent la réponse immunitaire, favorisant une inflammation chronique.   Rôle du microbiote intestinal dans les inflammations   Un déséquilibre entre bactéries bénéfiques (Lactobacillus, Bifidobacterium) et pathogènes (Clostridium, Enterobacteriaceae) altère la tolérance immunitaire, favorisant une production excessive de cytokines pro-inflammatoires.   Impact des facteurs environnementaux (alimentation, stress, etc.)   Alimentation : Les régimes riches en graisses saturées, sucres raffinés, et additifs (émulsifiants) perturbent la barrière intestinale. Stress chronique : Le cortisol libéré en excès perturbe le microbiote et accentue la perméabilité intestinale, facilitant l’inflammation.   Infections bactériennes, virales ou parasitaires   Certaines infections (Salmonella, Helicobacter pylori, rotavirus) induisent une réponse immunitaire qui peut devenir excessive ou mal régulée, entraînant une inflammation persistante.   Les symptômes associés à une inflammation de l’intestin   Manifestations générales : douleurs, diarrhées, et fatigue   Douleurs abdominales : Souvent localisées dans la région iliaque ou diffuse, elles s’accompagnent de crampes. Diarrhées chroniques : Parfois sanglantes ou mucoïdes. Fatigue chronique : Résultant de l’inflammation systémique et de la malabsorption des nutriments.   Signes spécifiques selon les types d’inflammation : Crohn, colite, etc.   Maladie de Crohn   Douleurs abdominales : Intenses, souvent localisées dans la région iléo-cæcale (côté droit de l’abdomen). Diarrhées chroniques : Souvent non sanglantes, mais parfois grasses (stéatorrhée) en cas de malabsorption. Symptômes systémiques : Fièvre, fatigue marquée, et perte de poids.   Rectocolite hémorragique (RCH)   Diarrhées sanglantes : Présence de sang et de mucus dans les selles, parfois associée à une fréquence accrue. Douleurs abdominales : Crampes souvent situées au bas de l’abdomen, particulièrement avant la défécation. Symptômes systémiques : Moins fréquents que dans la maladie de Crohn, mais possibles en cas de poussées sévères.   Colite infectieuse   Diarrhées aiguës : Généralement aqueuses, mais parfois sanglantes (dysenterie) selon l’agent pathogène (E. coli, Salmonella). Fièvre et nausées : Fréquentes, souvent accompagnées de douleurs abdominales diffuses. Déshydratation : Due à la perte importante de liquides, nécessitant une prise en charge rapide.   Colite ischémique Douleurs abdominales soudaines : Principalement dans la région gauche, souvent liées à une obstruction vasculaire. Selles sanglantes : Apparition rapide après les douleurs.   Les mécanismes biologiques derrière l’inflammation   Réponse immunitaire exagérée et rôle des cytokines   Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont caractérisées par une activation anormale et persistante du système immunitaire. Cette réponse inappropriée entraîne une inflammation chronique, largement médiée par des cytokines pro-inflammatoires. Dans les MICI, la barrière intestinale devient perméable, exposant les cellules immunitaires de la muqueuse aux antigènes microbiens et alimentaires.   Barrière intestinale compromise : comment cela aggrave l’inflammation ?   La quand la barrière intestinale ne joue plus son rôle, elle favorise l’apparition et la persistance de l’inflammation intestinale. Lorsque la barrière intestinale est compromise, l’hyperperméabilité, encore appelé syndrome de l’intestin poreux, s’installe. Cela entraîne : Translocation des antigènes Activation immunitaire excessive Dommages tissulaires    Dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), la barrière compromise amplifie les réponses inflammatoires, créant un cercle vicieux d’inflammation et de dommages. L’altération de la barrière est également impliquée dans d’autres pathologies systémiques comme le diabète de type 2 et les maladies auto-immunes.   Comment diagnostiquer une inflammation de l’intestin ?   Les examens de laboratoire : analyses de sang et de selles   Les analyses biologiques sont essentielles pour détecter les marqueurs d’inflammation et les anomalies associées.   Les techniques d’imagerie médicale   L’imagerie permet d’évaluer les structures intestinales et de repérer les zones affectées par l’inflammation.   Tests spécifiques pour identifier les causes sous-jacentes   Lorsque l’inflammation est confirmée, des tests complémentaires permettent de préciser son origine.   Les traitements pour réduire l’inflammation intestinale   Le traitement de l’inflammation intestinale varie en fonction de la gravité des symptômes, des causes sous-jacentes et du type d’affection (comme les MICI).    Traitements médicamenteux : anti-inflammatoires, immunosuppresseurs, etc.   5-ASA (acide 5-aminosalicylique) : Traitement de première ligne pour les inflammations légères à modérées, notamment dans la rectocolite hémorragique. Corticostéroïdes : Utilisés pour réduire rapidement les inflammations aiguës dans les MICI. Immunosuppresseurs : Réduction de l’activité excessive du système immunitaire dans les inflammations chroniques. Biothérapies : Efficace pour les formes sévères de la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.   Interventions chirurgicales et leur utilité dans les cas graves   Résection intestinale : Ablation d’un segment de l’intestin sévèrement endommagé ou présentant des complications (sténoses, abcès, fistules). Maladie de Crohn : Peut nécessiter plusieurs interventions au fil du temps en raison de récidives. Coloproctectomie totale : Indiquée en cas de rectocolite hémorragique résistante aux traitements médicaux. Peut nécessiter la création d’une stomie ou la construction d’un réservoir iléal.   Thérapies émergentes : modulation du microbiote et biothérapies   Transplantation de microbiote fécal (TMF) – La transplantation fécale, ou transplantation de microbiote fécal (TMF), consiste à introduire les selles d’un donneur sain dans le tube digestif d’un receveur pour restaurer un microbiote intestinal équilibré. Elle vise à remplacer un microbiote déséquilibré (dysbiose) par un microbiote fonctionnel. Elle repose sur le transfert des bactéries bénéfiques contenues dans les selles du donneur, améliorant ainsi les fonctions immunitaires et métaboliques de l’intestin. Inhibiteurs de JAK (Janus Kinase) –  Bloque les voies de signalisation responsables de l’inflammation. Alternative pour les patients réfractaires aux biothérapies.  … Poursuivre la lecture Qu’est ce qui provoque une inflammation de l’instestin ?