Le curcuma, notamment son principal composé actif, la curcumine, a un effet bénéfique bien documenté sur le système immunitaire. Il agit de plusieurs manières pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme, notamment grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et immunomodulatrices.
La curcumine régule la réponse inflammatoire en inhibant l’activité de plusieurs molécules et enzymes pro-inflammatoires telles que le NF-κB et les cytokines (TNF-α, IL-1, IL-6). Cela aide à modérer les réponses immunitaires excessives et à prévenir les dommages causés par une inflammation chronique.
La curcumine influence l’activité des macrophages, des cellules T et des cellules B, qui jouent un rôle clé dans la réponse immunitaire innée et adaptative. Elle stimule la production des cellules T régulatrices (Treg), qui contrôlent l’inflammation et préviennent les réponses auto-immunes.
Elle inhibe également les cellules dendritiques, qui sont des cellules présentatrices d’antigènes impliquées dans la suractivation du système immunitaire en cas de maladies auto-immunes.
La curcumine agit comme un antioxydant puissant, neutralisant les radicaux libres et stimulant les enzymes antioxydantes endogènes telles que la superoxyde dismutase (SOD) et le glutathion. Cela protège les cellules immunitaires contre les dommages oxydatifs et renforce leur fonction.
La curcumine est un polyphénol qui possède de puissantes propriétés antioxydantes. Elle peut interagir avec des radicaux libres, ce qui réduit le stress oxydatif au sein des cellules.
Des études montrent que la curcumine peut augmenter l’expression des gènes responsables de la SOD. Cette activation est souvent médiée par des voies de signalisation telles que la voie NF-κB (facteur nucléaire kappa B), qui joue un rôle important dans la réponse inflammatoire et le stress oxydatif.
La curcumine peut également influencer des facteurs de transcription comme Nrf2 (facteur d’érithroïde 2 lié au facteur nucléaire 2), qui, une fois activé, se lie à des séquences spécifiques sur l’ADN pour augmenter la transcription des gènes codant pour des enzymes antioxydantes, y compris la SOD.
La curcumine favorise la synthèse du glutathion. Une augmentation des niveaux de glutathion permet d’optimiser l’activité de la GPX, qui catalyse la réduction du peroxyde d’hydrogène (H₂O₂) en eau, diminuant ainsi le stress oxydatif.
La curcumine agit en synergie avec d’autres antioxydants, renforçant l’efficacité de la GPX et d’autres enzymes antioxydantes.
La curcumine peut inhiber certaines enzymes qui produisent des radicaux libres, réduisant ainsi la charge oxydative et permettant aux systèmes antioxydants, comme la SOD et la GPX, de fonctionner plus efficacement.
La curcumine aide à restaurer l’équilibre redox cellulaire en augmentant l’activité des systèmes antioxydants tout en diminuant la production de radicaux libres.
Le curcuma a un effet bénéfique sur le microbiote intestinal, favorisant la croissance de bactéries bénéfiques et réduisant la prolifération de bactéries pathogènes.
Des études montrent que la curcumine peut inhiber la réplication de certains virus et bactéries. Par exemple, elle a montré des effets contre des virus comme l’hépatite C, le virus de la grippe, et même certains coronavirus. Elle peut aussi agir contre des infections bactériennes en inhibant la croissance des bactéries résistantes, notamment en perturbant leur membrane cellulaire.
